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Songes Des Dieux

nf

Nouveau poète
#1
Mygales de la nuit, les étoiles fusent dans l’air
En tissant leurs toiles et provoquant les songes
Me laissant penseur dans l’odeur crépusculaire
D’une suite indénombrable de mensonges
Que je fais à moi-même dans un élan mystique.
Le soir attire les cauchemars comme les moustiques
Des songes de petite Italie avec ses opéras
Ou d’une belle Espagne fière de son Amérique,
La voute céleste devient un instant un cinéma
Du film de ma vie sous le balancement platonique
D’une sphère argentée, que l’on appelle lune
Qui projette sa lumière opportune.
Elle éclaire mon air vaincu et désolé de Pompée
Et me laisse apparaitre dans mon délire insensé
Un bout de son voile de rêves, celui de Séléné.
Cette funeste déesse a réussit à caresser
Mon égaux de jeune homme et attendri mon cœur
Qui a tant souffert et qui lui offre une fleur.
Le film continue le long du fleuve jaune
Où Amaterasu, la belle chinoise aux cheveux d’or
Monte sur son trône, ses yeux dont de l’amour émane
Se posent sur moi, annonçant mon sort.
Je crois qu’elle me demandait de laisser faire
De finir mon chemin sur ma propre mer
Tlaloc suit de près la déesse aux rayons d’or
Et abandonne avec son rire divin ses eaux sur moi,
Il fertilise une dernière fois mon esprit sain encore
Puis se cache, laissant derrière lui un froid.
Mon cœur mouillé reste en désarroi
Devant tant d’indifférence de la part d’un roi.
Puis, des eaux de Hâpy sortit rayonnante Hathor
Qui, de ses cornes de bœufs portant le disque royal
Me désigna une sortie au dehors.
Ses traits avaient quelque chose de fluvial
Sa beauté était telle que je ne pouvais l’imaginer
Mais d’autres eaux déjà m’avaient emporté
Mon film se finit sur Thanatos qui, ouvrant ses bras
M’attendit au plus profond des eaux troubles
Je ferme les yeux en attendant le fracas
Que fera le jeune dieu en me coupant une boucle
Rien ne se passa, seul le silence régna
Seule la rive du fleuve isolé m’accompagna
Dans mes tentatives désespérées de rompre le fil des Moires