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Cathédrale

pirex

Nouveau poète
#1
C'est une pénombre sourde, attachée de temps à autre en néons cinglants,
.Un blanc salin hémisphérique,
Les lueurs s'accordent, concordent leurs évanescences puissantes galactiques
des autoroutes incandescentes,
elles s'enflamment, d'une ivresse solaire dans le putride mohair
d'une lune qui s'affame.

Au reconnaître des champs, la mer serait l'exacte similitude
(Plus rien ne perce)
d'une plaine dévastée par le brou manifeste d'une pieuvre surannée,
Seul, le ciel ne distingue plus le sol,
Il ruisselle en lui le goût de l'amer, pâte visible embaumant le saumâtre
ciel de ses reflets,
Pétroles.

Quelques éclats, abreuvent l'humeur d'une âpre cathédrale nocturne
Lissée, scintillante, empaquetée l'étrange sphère rutile une bonhomie cardiaque.
Pulsation blanche.
La nuance n'accepte que le cordial événement du couché diurne, d'une chaleur sortant de son lit crépusculaire où les camaïeu font et défont les formes.
Il découpe alors, le temps sans forme en multiples morceaux géométriques

Et recouvre en ces choses laminaires, l'art d'une brute solitude quand en quelques mots, il les nommerait à tort : Ébauches ciselées.

En circonstances inconnues, elles ne se mélangent guère.
L'une Contre l'autre, elles fatiguent sans perdre, elles rigolent
L'une sur l'autre.
L'écru reliant en transitions cassantes le reflet de mes ongles noircis.
Un voile troué, où s'affère les yeux ailleurs, les pensées volatiles,
de quelques formes divaguant à tout allure dans l'immensité d'une boîte pauvrement éclairée.

L'intérieur.
Rempli solennellement de ces ombres bravant les éclaircis,
devient las,
de revoir dans quelques heures,
revenir sans détour et d'une large humeur,
le délice de la lumière de l'aube.​